Egypte : De nouvelles règles pour le dispatching des recettes fiscales dans le football !
En Egypte, l’Etat compte dorénavant sur les recettes fiscales issues des transferts des joueurs pour offrir une belle santé à ses caisses. Dans ce pays, les transferts, les prêts, les prolongations de contrat d’un joueur ou d’un technicien sont désormais imposables. Les autorités égyptiennes veulent tout simplement profiter de l’aspect lucratif du football pour l’intérêt de la nation entière.
D’après Africatopsports, les dirigeants égyptiens ont publié la fourchette des taux à appliquer sur le mouvement des joueurs et des entraîneurs. Il faut en effet 3% pour tout contrat de moins d’un million de livres, 4,5% d’un à deux millions de livres (de 54731 euros à 109476 euros), 7,5% de trois à cinq millions de livres (de 164215 euros à 273691 euros), 9% de cinq à dix millions de livres (de 273691 euros à 547387 euros) et de 10% pour plus de dix millions de livres.
Le championnat égyptien a un statut professionnel et génère beaucoup de ressources financières dont une partie ira désormais dans les caisses publiques. Vivement que ces sommes soient utilisées pour la bonne cause afin qu’elles profitent véritablement à l’ensemble de la nation et non à un groupe donné.